Ingénieur.E projets chez TchaoMegot

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En cette journée de la femme, nous vous présentons l’ingénieur projets de TchaoMegot, Amélie Velter, qui a un parcours inspirant placé sous le signe de l’apprentissage.

 

Dans la famille Velter le grand-père est ingénieur chez Renault, le père dans l’aéronautique, il travaille sur les hélicoptères, la sœur dans le numérique. Alors Amélie a le gène de la recherche dans les veines. Pour sa part, elle le met au service du recyclage des mégots de cigarettes.

Objectif : Faire de la recherche

Cette marseillaise est arrivée dans le Nord après un Bac S, spécialité physique chimie . « J’ai toujours adoré les matières scientifiques, la SVT notamment. Je voulais absolument faire de la recherche et intégrer l’école d’ingénieur ISA de Lille», indique-t-elle.

Lors de ce cursus, elle étudie l’ingénierie, travaille dans un laboratoire de recherche microbiologique, passe par l’INRA, travaille sur les anticorps après l’épisode du Covid… « Lors de ma 5e année d’études, en 2020, Julien Paque est venu nous présenter son idée de recyclage des mégots. Un groupe de travail composé des étudiants de mon école, de l’École des hautes études d’ingénieur-Junia HEI et de l’ISEN a été monté et j’ai de suite voulu y participer. », raconte Amélie.

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 Pendant six mois, la jeune élève ingénieure travaille sur ce projet de recyclage unique au monde avec quatre autres camarades. Le groupe de 5 étudiants œuvre alors sur la conception et les études de faisabilité pour produire une doudoune avec des mégots de cigarettes recyclés et dépollués.

« Moi, j’ai décidé de continuer cette aventure passionnante et ce projet pour mon mémoire de fin d’année et valider ainsi ma 5e année », se rappelle la jeune femme. Une fois son diplôme en main, Julien Paque lui propose d’intégrer définitivement l’entreprise naissante comme ingénieure projets.

Être une femme dans un monde d’hommes…

« Le fait d’être une femme dans un monde d’hommes ne m’a jamais arrêtée dans mon parcours. Je ne suis jamais dit que je ne pouvais pas le faire », souligne-t-elle. Soutenue par une famille de scientifiques chercheurs, Amélie continue son chemin avec un seul credo : apprendre encore et toujours. 

 

« Dans mon métier chez TchaoMegot, je gère le process, la coordination avec les sous-traitants, mais aussi la maintenance de la machine. »  Je suis fière que Julien m’ait fait confiance. J’ai beaucoup appris et j’apprends toujours avec lui. Il développe mon sens critique, on se remet en question ensemble avant chaque décision ». 

 

Et de raconter avec passion : « Même si la mécanique pure n’est pas ma spécialité, j’ai beaucoup travaillé avec Julien sur la conception des machines. Je suis fière de maîtriser cette technique, d’avoir mis les mains dans les mégots mais le projet TchaoMegot est tellement unique qu’il dépasse le simple cadre que je sois une fille dans un univers masculin ».

 

« Certaines fois des personnes sont étonnées que je sois une femme à ce poste, qui gère beaucoup de choses mais ce n’est pas un problème ». Et son secret pour évoluer dans son métier, c’est sûrement cette grande envie de tout comprendre, « de chercher l’information, de s’interroger, d’avoir du recul et un regard nouveau sur les problèmes pour trouver des solutions ». Et elle continue d’apprendre en même temps que l’entreprise grandit et progresse. « Il me manque encore quelques automatismes en maintenance », avoue-t-elle avec humilité.

Ingénieur avec un E et girl power chez TchaoMegot

Cette joueuse de basket, qui connaît la force du collectif, tient aussi à souligner qu’elle n’est pas la seule femme de l’entreprise : « Sur ma carte de visite nous avons opté pour ingénieure avec un E, de manière naturelle mais ici à TchaoMegot c’est très girl power, il y a d’autres filles extraordinaires dans l’entreprise. On atteint la parité ».

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